Qui vous a initiée au violoncelle, est-ce le choix de vos parents ou le vôtre ?
J’ai eu un coup de foudre pour le violoncelle à l’âge de 4 ans en écoutant les suites de Bach en concert. Mes parents sont mélomanes et enseignants.
Que trouvez-vous de si différent dans le violoncelle comparé à d’autres instruments ?
La lutherie, sa voix avant tout , ou plutôt ses voix multiples qui couvrent toutes les tessitures de la voix humaine.
Quand avez-vous ressenti le désir de devenir violoncelliste professionnelle ?
La musique s’impose à vous comme une nécessité intérieure, c’est aussi évident que d’avoir besoin de respirer. Le choix d’une carrière professionnelle s’est dégagé probablement au moment de mon admission au concours d’entrée au CNSM de Paris.
Avez-vous parfois eu l’envie d’arrêter le violoncelle ?
C’est un métier difficile et exigeant physiquement, qui requiert un entraînement constant comme celui des sportifs. Je voyage beaucoup et travaille sans compter, c’est parfois éprouvant, mais c’est une passion qui vaut tous les sacrifices et le violoncelle c’est une partie de moi, mon meilleur compagnon!
Quelles sont vos motivations et qui sont vos modèles dans le monde musical ?
Pablo Casals pour son humanité, Jacqueline Dupré pour sa fougue, Léonard Bernstein pour son charme et son sens de la pédagogie, Alfred Brendel, Daniel Barenboim, beaucoup de grands chanteurs que j’ai le bonheur de côtoyer aussi!
Préférez-vous un style de musique particulier ?
J’adore toutes les musiques et vous seriez surpris de savoir ce que j’écoute parfois! J’aime aussi beaucoup danser et cela m’inspire énormément.
Pensez-vous que recevoir une éducation musicale venant de plusieurs écoles de différents pays peut aider un violoncelliste à s’améliorer ?
Je crois que la formation d’un musicien passe par une internationalisation, c’est tellement enrichissant! Et il faut aussi apprendre à apprivoiser chaque compositeur, chaque langue, pour trouver pour chaque phrase le ton juste, le son juste.
Questions préparées par Apolline ● Secondaire 1